Dans une interview accordée à la radio nationale, M. Medelci a fait savoir que l'Algérie "a de tout temps joué pleinement son rôle" pour parvenir à une résolution du conflit armé entre le gouvernement malien et les rebelles touaregs d'Azawad, dans la partie nord de ce pays du Sahel en Afrique.
Le ministre a fait part de "la profonde préoccupation" de l'Algérie quant aux évènements survenus ces deux dernières semaines dans le nord du Mali, souhaitant que ces évènements marquent "le début de la fin des violences dans la région et le début d'un dialogue entre les parties concernées pour le règlement des problèmes posés, sur la base du respect de l'intégrité territoriale du Mali".
Il a appelé à "un effort supplémentaire du gouvernement malien" pour répondre aux besoins de cette région "qui nous est chère".
Quant à la Libye, le chef de la diplomatie algérienne a fait ressortir la question de la sécurité qui, selon lui, s'est aggravée "notamment avec la prolifération d'armes et le transfert illégal de fonds".
"L'Algérie se devait, par conséquent, d'établir une coopération concrète et effective susceptible d'aider ce pays frère à recouvrer sa sécurité et sa stabilité", a-t-il indiqué.
Le diplomate algérien a également évoqué la déclaration issue de la rencontre au Caire des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) en marge de la récente réunion ministérielle de la Ligue arabe (LA), un document qui souligne la nécessité du respect de l'intégrité territoriale de la Libye.
La position de l'Algérie consiste à "renforcer cette intégrité territoriale", l'objectif de la révolution libyenne étant de " conforter l'intégrité territoriale de la Libye et non le contraire ", a fait remarquer M. Medelci.