L’Algérie pourrait renforcer ses capacités de prêt du FMI

Afriquinfos Editeur
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"Le gouvernement va examiner la demande du Fonds monétaire international. Tout dépendra de l'opportunité" pour l'Algérie de participer au renflouement du FMI, a déclaré à la presse jeudi le ministre en marge de la présentation de son livre "la transition de l'économie émergente".

"C'est au gouvernement d'apprécier l'opportunité de ces placements", a-t-il ajouté.

Le 23 avril, le ministre algérien des Finances Karim Djoudi a déclaré, en marge de la réunion du FMI et de la Banque mondiale à Washington, que le FMI a sollicité le soutien de l'Algérie "en tant que pays doté d'excédents financiers pour (…) lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin".

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Dans une conjoncture de crise financière qui sévit dans la zone euro, l'institution de Bretton Woods a fait appel à la communauté internationale afin de consolider son "pare-feu".

Pour ce faire, le FMI compte sur la contribution de l'Algérie, classée deuxième plus gros détenteur de réserves officielles de changes dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient après l'Arabie Saoudite, avec des prévisions de clôture de l'année 2012 de 205,2 milliards de dollars, selon les prévisions du FMI.

Janvier dernier, le Fonds avait annoncé être à la recherche de sommes nécessaires pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables.

Le G20 s'était engagé la semaine dernière à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires.