Ola Lade revient au devant de la scène

Afriquinfos Editeur
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Sous quels habits musicaux Ola Lade retrouve-t-il ses fans ?

Ola n'a pas changé de style, c'est-à-dire que je suis resté dans mon mélange musical que j'ai nommé « afro-pop ».

Ola Lade a porté le drapeau de la musique togolaise dans plusieurs pays ouest-africains entre 1999 et 2003. Quelles stratégies avez-vous mises en place pour faire rayonner votre musique au-delà de l’Afrique occidentale, à la faveur de votre retour?

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Lorsque l'on est créatif, perfectionniste et exigeant dans tout ce qu’on entreprend dans la vie, toutes ces qualités contribuent toujours à un succès. Telle est ma stratégie.

« Alima », single qui annonce votre retour discographique a été servi à vos fans le 12 mars dernier. Présentez-nous le contenu de ce titre, d’un point de vue musical et textuel.

« Alima » est une chanson d'amour ; d'ailleurs, c’est une vraie histoire que j'ai vécue lorsque j'étais encore sur les bancs ; j'ai voulu la restituer au grand public par l’entremise de la chanson. 

Le public togolais et ouest-africain a connu un Ola Lade qui chante plus dans des langues du Nigeria et en anglais qu’en français. Ce choix linguistique va-t-il être maintenu sur votre prochain album ou bien vous accorderez plus de place au français ?

Dans le prochain album, j'ai mis plus d'accent sur l'éwé (Ndlr : parlée au sud-Togo) que je considère comme une langue par laquelle je peux également faire passer mes messages, étant donné que je suis aussi un fils du pays…

De l’avis de plusieurs acteurs du show-biz en Afrique et au Togo, la musique togolaise a beaucoup progressé depuis l’an 2000. Quels sont les grands changements positifs que vous avez notés dans ce domaine, depuis l’Allemagne ?

J'ai été très surpris de constater que le Togo a beaucoup évolué dans ce domaine et surtout que dorénavant, les Togolais consomment les productions discographiques de leurs compatriotes. Ceci est une bonne nouvelle pour l’art musical togolais.

Qu’est-ce qui manque à la musique togolaise pour être exportée et connue comme celle de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Rdc, etc.

Plus rien ne manque pour matérialiser cet idéal. Cependant, à mon humble avis, il va falloir accorder plus d'importance à ce que nous faisons comme musique au Togo et en être fier ; le tour sera alors joué à partir de cet instant. La diaspora togolaise n’est pas vaste comme celle des autres pays que vous avez cités ; raison de plus pour mettre le paquet sur le dossier « valorisation du patrimoine musical togolais ».

Aux artistes togolais, il est souvent reproché de ne pas multiplier des collaborations avec de grands chanteurs du monde et d’Afrique sur leurs albums. Quelle lecture faites-vous de cette critique, et comment doit-on la corriger ?

C'est une fausse critique car lorsqu'on croit en soi et en ce que l'on fait et que son pays et ses fans vous soutiennent, par la grâce de Dieu, on finit toujours par percer dans son secteur d’activité (…).