Ali Kafi, ancien président du HCE enterré à Alger

Afriquinfos Editeur
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La cérémonie s'est déroulée en présence du président algérien Abdelaziz Bouteflika, ainsi que de hauts responsables de l'Etat et du corps diplomatique accrédité en Algérie.

Le ministre des Moudjahidine (anciens combattants), Mohammed Chérif Abbès, a salué, dans l'oraison funèbre qu'il a prononcé, la mémoire de Ali Kafi qui "a servi la Nation (…) durant les moments difficiles" d'avant et d'après guerre de libération nationale.

En hommage au défunt, des salves ont été tirées par un détachement de la Garde républicaine.

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Suite au décès d'Ali Kafi, le président Bouteflika a décrété mardi un deuil national de huit jours à compter du jour même sur l'ensemble du territoire.

Ali Kafi s'engage dès 1945 dans le mouvement national contre le colonialisme français (1830-1962) où il occupe des grades supérieurs dans l'hiérarchie de l'Armée de libération nationale ( aile armée du Front de Libération nationale, FLN).

Après l'indépendance, il est nommé ambassadeur d'Algérie dans plusieurs pays : au Liban en 1963, en Syrie en 1966, en Tunisie en 1975 et représentant algérien la même année de la Ligue arabe alors installée à Tunis, et également en Egypte, en Irak et en Italie.

Le 2 juillet 1992, il succède à Mohamed Boudiaf (1919-1992), assassiné, à la présidence du HCE, avant de remettre ses pouvoirs de chef de l'Etat à Liamine Zéroual le 30 juin 1994.