Il y a 10 ans disparaissait Kester Emeneya, un immortel de la musique de la RDC et d’Afrique!

Afriquinfos Editeur
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Kinshasa (© 2024 Afriquinfos)- Le 13 février 2014, la rumba congolaise perdait l’un de ses plus grands ambassadeurs avec le décès à 57 ans de King Kester Emeneya. Ce 13 février 2024 marquait le triste dixième anniversaire de la disparition de l’icône de la musique congolaise.

Une décennie s’est écoulée depuis que le monde de la musique africaine a perdu l’une de ses icônes les plus légendaires, King Kester Emeneya. Pourtant son héritage musical continue de vibrer à travers les âges.

Surnommé le « Roi de la Rumba », King Kester Emeneya a laissé derrière lui un legs musical qui transcende les frontières. Débutant sa carrière exceptionnelle dans les années 1970, il a conquis les cœurs des mélomanes avec son style unique alliant rumba, soukouss et des éléments novateurs.

À l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition, le monde de la musique se souvient de King Kester Emeneya avec émotion. Des hommages vibrants ont afflué des quatre coins du globe, mettant en lumière l’influence durable de sa musique et son rôle clé dans l’évolution de la scène musicale africaine.

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Au-delà de sa contribution musicale, King Kester Emeneya était un artiste socialement engagé. Ses chansons portaient souvent des messages profonds sur la vie quotidienne, l’amour et les défis de la société africaine. Son impact culturel va bien au-delà des notes de musique, touchant les cœurs et les esprits de multiples générations.

Des événements commémoratifs ont été organisés à travers le monde pour célébrer la vie et l’œuvre de King Kester Emeneya. Des concerts spéciaux, des expositions et des projections de documentaires rappellent son parcours remarquable, réunissant les fans pour partager leur amour pour cet artiste légendaire.

Alors que King Kester Emeneya n’est plus de ce monde, son esprit perdure à travers sa musique intemporelle. Ses albums emblématiques tels que «Nzinzi» et «Longue Histoire» demeurent des classiques transcendant les générations, assurant que son impact se perpétuera bien au-delà de cette commémoration.

Né à Kikwit, Emeneya s’était révélé au grand public dans les années 70 avec le groupe Viva La Musica, avant de fonder Victoria Eleison en 1982. Ses tubes comme «Afimiko», «Dikando» ou «Ndako ya Ndele» ont traversé les générations.

Perfectionniste, il a fait évoluer le style de sa rumba vers plus d’électronique dans les années 90, avec des albums salués comme «Everybody». Scénique, il a rempli le Zénith et l’Olympia. Figure majeure de la «rumba moderne», King Kester a participé à l’entrée de la rumba congolaise dans la «World Music». Ses chansons, empreintes d’humour, bercent encore aujourd’hui des millions de fans.

Pour le Pr  Jean Marie Ngaki, de l’Institut national des arts (INA), « Aujourd’hui, on ne cesse d’entendre les chansons de King Kester  Emeneya à bord des taxis, dans des terrasses comme dans les radios locales de Kinshasa, beaucoup plus que de son vivant ». Il a raconté qu’après une fulgurante carrière musicale d’un peu plus d’une trentaine d’années, « King Kester » était une incontestable «Star » de la musique congolaise moderne.

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