L’affaire remonte à l’année dernière lorsqu’un différend commercial avec un entrepreneur marocain fait prendre la fuite au français, sans son ordinateur. Seront retrouvées dans celui-ci quinze mille photos archivées dont de nombreux clichés et une trentaine de vidéos pornos.
Malgré aucunes plaintes des victimes, Monsieur Finet est convoqué devant le tribunal correctionnel de Marrakech pour l’utilisation d'une maison, du réseau Internet et d’une voiture de l'hôtel «afin de se livrer à des agissements sexuels sur mineurs», des jeunes garçons de 14 à 20 ans.
Le 6 juillet, l’hôtelier français a nié les faits devant la chambre de commerce internationale. Le procès se tiendra vendredi, et jugera également ces deux chauffeurs pour «aide à la prostitution» et «participation à l’exploitation d’enfants pour du matériel pornographique».
