«Nous sommes profondément préoccupés par la situation socio-politique délétère qui menace la cohésion nationale», indique le texte de l'Association des chefs traditionnels (ACTN). Ils déplorent précisément «des déclarations incendiaires» faites par les «acteurs» des camps rivaux. Ils lancent donc un appel aux «hommes politiques, société civile, médias, leaders religieux» à plus de retenue en vue d'élections apaisées.
Tandis que la présidentielle n’est prévue que pour février prochain, le climat politique est tendu au Niger. A la mi-décembre, le président Issoufou a affirmé qu'une tentative de coup d'Etat avait été déjouée, justifiant une vague d'arrestation de militaires ! L'opposition a aussi souvent accusé le pouvoir de tenter de diviser les partis n'appartenant pas à la majorité. Un des principaux candidats au scrutin présidentiel dans ce pays, Hama Amadou, est en prison, accusé d'avoir participé à un trafic de bébés alors que lui crie au procès politique.
I.A.