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"Le groupe djihadiste Al-Mourabitoune, né il y a quelques mois de la fusion du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) et du mouvement des Enturbannés de Mokhtar Belmokhtar, a revendiqué l'attentat suicide qui a visé, lundi 14 juillet, l'armée française dans la région d'Al-Moustarat, au nord du Mali", a rapporté Alakhbar sur son site Internet, cité par la presse française.
Al-Mourabitoune "a réussi à exploser son véhicule piégé sur une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat", a expliqué le chargé de communication d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir, dont les propos sont contenus dans un enregistrement audio qu'Alakhbar s'est procuré.
"L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces djihadistes et réussi l'opération Serval", a affirmé le chargé de communication.
"L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par sombrer la région dans une guerre civile et des affrontements interethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à ces tensions", poursuit Abou Aassim El-Mouhajir.
Mardi, la présidence française a annoncé que le soldat français avait été tué "alors qu'il participait à une opération de reconnaissance dans la région d'Al Moustarat", dans le nord du Mali.
ll s'agit du neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l'opération Serval en janvier 2013, à laquelle participent quelque 1 700 militaires français pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.
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