Des groupes armés au Soudan du Sud, à l'aide de grenades propulsées par fusées, ont attaqué jeudi la base de l'ONU dans le pays, qui abrite quelque 5000 personnes, faisant au moins 20 morts et 70 blessés, selon des reportages.
"Je condamne sans réserve l'attaque de la semaine dernière sur la base de la MINUSS à Bor, au cours de laquelle un grand nombre de personnes déplacées internes ont été tuées ou blessées, un nouvel incident qui semble avoir été motivé par des raisons ethniques", a déclaré M. Simmonds dans un communiqué.
Le meurtre délibéré de civils et de personnes déplacées constitue "une violation flagrante du droit international" et les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice, a lancé le ministre, ajoutant que "toutes les déclarations incendiaires des médias" au Soudan du Sud doivent également cesser.
"Non seulement les individus auteurs de ces atrocités, mais également ceux qui les ont incitées, seront tenus pour responsables", a-t-il averti.
La violence qui a balayé le Soudan du Sud depuis décembre dernier a fait des milliers de morts et a contraint près d'un million de personnes à fuir leurs maisons après l'éclatement des conflits entre les forces fidèles au président Salva Kiir et à l'ancien vice-président Riek Machar.
