A noter que le gouvernement du Mali avait annoncé la réouverture des classes, prévue pour le 25 septembre, après les vacances. Cependant, cela n'a pas été possible à Ansongo suite au ' 'refus des occupants''.
En effet, des habitants de la ville ont indiqué à Xinhua que « les gens du Mujao ont fermé toutes les écoles à 9 heures (heures locale), après la reprise des cours, au motif qu'il n'y aura plus d'écoles mais des medersa ».
Par contre, à Gao (la capitale régionale d'où relève Ansongo), la reprise a été effective, selon des habitants qui ont indiqué que « Chez nous (à Gao, Ndlr) ça va, les élèves ont repris le chemin de l'école ».
Par ailleurs, à Tombouctou ou la cité des 333 saints, une des trois villes du nord du Mali vivant sous occupation d'Ançar Dine d' Iyad Ag Ghali, la reprise ''n'est pas l'ordre du jour''.
« Chez nous à Tombouctou, la rentrée des classes n'est pas à l' ordre du jour. Il y a seulement les élèves candidats du DEF ( Diplôme d'études fondamentales) et du baccalauréat, qui prennent des cours de rattrapage pour la session spéciale d'octobre prochain », ont indiqué des habitants de la cité des 333 saints à Xinhua.
Pour rappel, les différentes missions effectuées récemment au nord du pays auprès des occupants de Gao, Tombouctou et Kidal par la Coalition pour le Mali et l'Association Ginna Dogon, il ressortait que ''les élèves allaient reprendre les cours, mais à condition que les filles et les garçons soient séparés dans la salle de classe, selon les engagements pris par les différents occupants''.