« Nous saluons la création de ce corps d'élite indépendant de 1200 éléments chargés d'assurer la protection des Institutions de la République. D'ailleurs, on aurait souhaité sa création dès le lendemain de l'agression du président de la République par Intérim, Pr Dioncounda Traoré. Mais, dit-on, mieux tard que jamais », a-t- il laissé entendre lors d'une conférence de restitution du muni- sommet du groupe de contact sur le Mali, tenu le week-end dernier à Ouagadougou.
« Cependant, il ne faut pas que la création de cette unité spéciale soit une manière subtile pour le Premier ministre d' empêcher l'arrivée des militaires de la Cedeao pour sécuriser les organes de la transition et aider nos militaires à libérer le nord », a-t-il précisé.
Le Premier ministre malien de la transition Cheick Modibo Diarra a décidé lundi de la création de ladite unité spéciale qui est ''directement placée sous son autorité".
Par ailleurs, le secrétaire politique du FDR a soutenu que son regroupement « n'est pas favorable à la mise en place d'un gouvernement élargi, c'est-à-dire enlever une ou deux personnes pour les remplacer par d'autres. Nous voulons un gouvernement d' union nationale, inclusif qui regroupe l'ensemble des sensibilités du Mali ».
A noter que l'ensemble des regroupements à savoir la COPAM ( Coordination des organisations patriotiques du Mali), IBK 2012, l' ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise) et le FDR, entre autres sont favorables à l'instauration d'un '' dialogue entre les Maliens''.
En effet, la COPAM se dit favorable à la tenue d'une Convention nationale. Quant à IBK 2012, il prône des assises à travers une conférence nationale et le FDR et l'ADPS s'expriment en termes de Congrès extraordinaire du peuple.
De l'avis de Mme Coulibaly RokiaSamaké du FDR, « quelle que soit la terminologie, le FDR est prêt pour ce dialogue. Mais à condition que ce dialogue entre les Maliens se tienne à l' initiative et sous l'autorité du gouvernement malien dont la neutralité serait une occasion de réunir tous nos compatriotes ».
