Entraînement franco-algérien de lutte anti-pollution au large de Toulon

Afriquinfos Editeur
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Le RHM 702 tenait le rôle du roulier en difficulté, victime d’une voie d’eau à la suite d’une collision fictive avec un ferry.

Dans la matinée, l’alerte est donnée au CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) par le remorqueur algérien qui demande assistance afin de lutter contre le sinistre.

Aux ordres du préfet maritime de la Méditerranée, une équipe d’évaluation et d’intervention (EEI) est hélitreuillée par des hélicoptères de la base d’aéronautique navale (BAN) de Hyères afin de procéder à un premier diagnostic. L’EEI effectue la mise en place du gréement de remorquage entre le navire en difficulté, le RHM 702 et le Jason afin de rendre possible le remorquage.

Le lendemain, la seconde phase de l’entraînement est déclenchée. Il s’agit de lutter contre la pollution par hydrocarbure.

Le scénario repose cette fois sur l’observation d’une pollution maritime par un avion des douanes au large de Bandol. Le pilote de l’aéronef informe immédiatement le CROSS pour assurer l’intervention des moyens dédiés à la lutte antipollution, notamment pour la récupération des matières polluantes dans l’eau.

Les experts du centre d’expertises pratiques de lutte antipollution de la Marine nationale, (CEPPOL) ont déterminé avec précision le type de pollution et conseillé le préfet maritime sur le type de matériel le plus adéquat pour récupérer les hydrocarbures. La récupération des pollutions dans l’eau s’effectue alors par le biais des moyens antipollution de l’Ailette, du Jason et du RHM 702 qui sont intervenus de concert.

«Cet exercice a démontré une bonne synergie entre les participants de la marine algérienne et bon nombre d’acteurs de cet entraînement qui, plus largement en France, participent au quotidien à la prévention des accidents pouvant être rapidement lourds de conséquences», a déclaré le préfet maritime de la Méditerranée.