Des dizaines de taxis immobilisés à Niamey pour non respectdu prix réglementaire

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

En rappel, les syndicats des conducteurs de taxis et de minibus, avaient décidé, de manière unilatérale, à partir du samedi 6 octobre dernier, de relever le prix de la course urbaine, dans le but de contraindre le gouvernement à réviser à la baisse de 30% le prix du litre de l'essence à la pompe, qui est de 579 FCFA.

Le jeudi 25 octobre dernier, le gouverneur de la région de Niamey, Mme Kané Aichatou, très agacée, avait averti les conducteurs récalcitrants, de mettre désormais en fourrière tout taxi qui continue à percevoir 300 f la course dans la capitale, au lieu des 200 f, fixés par la loi.

C'est cette menace qui a été effectivement mise en application à partir de ce lundi 29 cotobre.

- Advertisement -

Dans une déclaration rendue publique lundi, l'intersyndicale du patronat des taxis et minibus demande aux conducteurs le respect de la réglementation pour que la sérénité revienne dans le milieu, et la libération des véhicules mis à la fourrière.

Le patronat des taxis entend, également, "oeuvrer à tout lieu et en toute circonstance pour préserver les intérêts de ses militants chèrement acquis".

Par ailleurs, le gouvernement a mis en circulation à partir de lundi, à travers la société des transports urbains du Niger et la compagnie "le Transporteur", une quarentaine de bus, dans la ville de Niamey pour assurer le transport des usagers à leurs lieux de travail.

Ces nouveaux bus font la navette entre les principales artères de la capitale, de 6h00 à minuit, en raison de 100 FCFA la course.

Une décision qui a été favorablement accueillie par la population.