"Conscient du racket organisé que représente l’obligation légale de souscrire à un contrat d’assurance auto et habitation, je m’intéresse à l’idée que l’ananassurance, en plus de me coûter moins cher et de m’offrir des prestations équivalentes, me permet de m’opposer frontalement au système en place."
C’est ce qu’a déclaré Dieudonné sur sa page Facebook. Pour mettre en place ce projet de lutte contre le système, l’humoriste a lancé une « pétifion ». L’objectif indiqué est d’atteindre les 100 000 signatures, en sachant que déjà plus de 11 000 signatures ont été récoltées.
Comme à son habitude Dieudonné s'adresse à son public par le biais d'une vidéo publiée sur Youtube pour un impact immédiat, la vidéo a déjà plus de 200 000 vues. Il y détaille son projet et revient sur l'affaire Conchita Wurst qui lui avait vallu d'être traité d'homphobe par certains. Il annonce également le lancement de "la banque de la quenelle", elle aussi indépendante.
Un projet osé qui déclenche déjà de nombreuses réactions sur la toile. Comme toujours Dieudonné a ses partisans et ses détracteurs :
« Croyez- moi, ce qu'il est en train de faire, n'a rien à voir avec l'argent, c'est tout simplement au delà, c'est plus profond que la quenelle en elle-même et dans 100 ans s'il réussi à faire ce que j'imagine, il finira dans les livres d'histoire, ou l'on dira de lui, qu'il fut le première à faire ce que nul autre eu l'audace de faire à son époque. »
« Dieudo tu nous fait rêver !!!! qu'il continue à ouvrir l'esprit des gens. RÉVOLUTION !!!! »
« Dans la fournée" et maintes allusions…
Ce n'est pas antisémite, bien sûr, tout va bien, on laisse les gens dire n'importe quoi
Et dire qu'il y a des personnes qui t'apprecient et te suivent… Je suis consterné. »
Peut-on lire parmi les nombreux commentaires qui font suite à la vidéo.
S’il ne fait pas l’unanimité, Dieudonné risque tout de même de convaincre un bon nombre de personnes. S’affranchir du système qui rackette ses concitoyens, offrir une indépendance aux français, une alternative aux organismes assureurs qui profitent de l’obligation d’assurance qui s’exerce en France, c’est ce que propose le polémiste.
Effectivement, assurance maladie, responsabilité civile, etc… sont imposées par la loi française pour couvrir des risques fondamentaux.
