Le dialogue social reprend entre le gouvernement du Maroc et les syndicats (PAPIER GENERAL)

Afriquinfos Editeur
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Ce nouveau round intervient quelques jours qu'après les déclarations du gouvernement de son intention de retenir sur les fiches de paie les journées non travaillées à cause des grèves.

Les syndicats font également le forcing pour avoir des augmentations de salaires, des avancements de grades, une réforme des retraites, des aides à la scolarisation des enfants, une taxation des revenus et une amélioration des conditions de travail.

Le coût de ce que demandent les syndicats pour les employés du secteur public s'élève à 43 milliards DH. Les Centrales syndicales réclament aussi l'indemnisation sur la perte de l'emploi et la promulgation de la loi des syndicats avant celle de la grève.

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En participant à la réunion, l'Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM) a estimé que l'augmentation des salaires est devenue nécessaire. De son côté, l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a rappelé les principales revendications des syndicats, citant l'augmentation des salaires, la révision du système de promotion et la promotion exceptionnelle.

Pour sa part, l'Union marocaine du travail (UMT), a affirmé qu' elle attend des solutions opérationnelles de la part du gouvernement concernant les revendications relatives notamment à la hausse générale des salaires, l'augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), l'abattement fiscal et l'ouverture de négociations sectorielles pour améliorer les conditions de la classe ouvrière marocaine.

Les syndicats du PJD (Parti de justice et du développement), de l'Istiqlal et de l'USFP (Union socialiste des forces populaires) font front uni contre le ministère marocain de l'Intérieur. Un responsable du syndicat démocratique des Collectivités locales (FDT) dévoile le début de la coordination avec la Fédération nationale des fonctionnaires des Collectivités locales (UNTM) et la Fédération nationale des fonctionnaires, cadres et employés des Collectivités (UGTM) pour arrêter un plan d'action en signe de protestation contre la non-satisfaction des revendications du personnel du secteur.

Les responsables des trois syndicats ont par ailleurs adressé une lettre au ministre de l'Intérieur pour la tenue d'une réunion sous sa présidence effective pour trouver une solution aux problèmes du personnel de ce secteur.

Pour sa part, le gouvernement s'est engagé à poursuivre le dialogue social et à mettre en oeuvre l'accord du 26 avril 2011, conclu avec les centrales syndicales et le patronat aux fins de promouvoir la situation des salariés et des fonctionnaires. Selon les dirigeants des syndicats participants à ce dialogue, les centrales syndicales et le gouvernement ont souligné l'importance d'accorder un intérêt particulier aux couches sociales défavorisées et d'édifier un Maroc solidaire capable d'affronter les défis.

La Confédération générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui vient de signer avec l'UMT et la CDT des accords-cadres portant sur la médiation sociale, a, quant à elle, exprimé la disposition des entreprises à jouer pleinement leur rôle social afin de garantir tous les droits sociaux de la classe laborieuse, ainsi qu'à adopter toutes les mesures nécessaires pour promouvoir l'entreprise citoyenne.