Début de la 4ème réunion du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo

Afriquinfos Editeur
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La réunion est présidée par le ministre tchadien de l'Environnement et des Ressources halieutiques du Tchad, Mahamat Okormi, et le ministre de l'Environnement, de la Conservation de la Nature et du Tourisme de la RDC, Bavon N'Sa Mputu Elima, qui est le président en exercice de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC).

Il s'agit plus spécifiquement de contribuer à la mobilisation et à la sensibilisation des partenaires du PFBC sur ses priorités d'actions, de sa Facilitation et de la COMIFAC en fonction des opportunités et contraintes; d'améliorer la coordination, l'harmonisation des interventions à travers des partenariats multi- acteurs aux niveaux régional et international; et de contribuer au renforcement des capacités pour la réduction de la pauvreté et pour une meilleure gouvernance des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.

Il y aura aussi une réunion des chercheurs sur les "Ecosystèmes forestiers d'Afrique centrale" dans le but de réaliser une synthèse d'un certain nombre de grands programmes de recherche en cours en Afrique centrale et d'identifier les principales thématiques prioritaires.

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En prélude à cette réunion de deux jours, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et la facilitation de PFBC ont organisé une série d'activités, notamment une réunion tripartite d'experts entre le Cameroun, la RCA et le Tchad sur la gestion du complexe transfrontalier binational Bouba N'Djida et Séna Oura.

Créé en septembre 2002 à l'occasion du Sommet Mondial de Johannesburg sur le développement durable, le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo regroupe actuellement plus de 67 membres représentants: dix pays de l'espace COMIFAC (Burundi, Cameroun, Congo, République Centrafricaine, Gabon, Guinée Equatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe, République démocratique du Congo et Tchad), une dizaine de partenaires techniques et financiers bilatéraux, des organisations internationales et non- gouvernementales, des représentants du secteur privé, des universités et des organismes de recherche.

Il a pour objectif d'améliorer l'efficacité des contributions techniques et financières pour la conservation, la gestion durable des écosystèmes forestiers et la réduction de la pauvreté dans les pays d'Afrique Centrale.