L’Organisation Démocratique du Travail (ODT) lance aujourd’hui son nouveau syndicat de protection des travailleurs immigrés. Plus de 200 congressistes, provenants des quatre coins de l’Afrique, sont attendus. Le syndicat sera indépendant et guidé par l’ODT. Il a été créé afin de défendre les droits des catégories professionnelles les plus vulnérables.
Au Maroc, les travailleurs immigrés, souvent sans papier, vivent dans des conditions de travail difficiles, avec de longues journées de travail et un salaire atteignant rarement 30% du salaire minimum marocain. La majorité de ces travailleurs, sans contrat de travail, sont donc exploités et se trouvent dans des situations précaires. Ainsi, le secrétaire générale de l’ODT a demandé au gouvernement marocain de respecter ses engagements internationaux et de protéger les droits et libertés fondamentales des travailleurs étrangers, telles que l’éducation et l’aide sanitaire gratuite. Le syndicat aura donc pour but d’aider les travailleurs subsahariens mais également les immigrants maghrébins, iraquiens et asiatiques.
