Selon le ministre ivoirien des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan, il s'agit de trouver une solution à l'insécurité liée à la présence de groupes armés des deux côtés de la frontière.
"Plusieurs dossiers sont sujet de réflexion et d'échange, notamment le dossier des incursions armées entre le Libéria et la Côte d'Ivoire, le problème des réfugiés ivoiriens et libériens", a expliqué le chef de la diplomatie ivoirienne.
De l'avis de celui-ci, les groupes armés qui pullulent dans la région frontalière constituent une menace sécuritaire pour les deux pays qui selon lui ont besoin d'un plan conjoint de lutte.
"Un front commun s'impose pour mener une lutte efficace contre les perturbateurs en vue de pacifier la zone frontalière", a renchéri pour sa part le ministre libérien des Affaires étrangères Augustin Ngafuan.
Les localités situées à la frontière ivoiro-libérienne sont de manière récurrente le théâtre de plusieurs actes de violences parfois meurtrières perpétrées par des groupes armés.
Les autorités civiles et militaires des deux pays voisins s'attèlent à trouver les solutions idoines pour endiguer les exactions liées à la porosité de cette frontière.
