Côte d’Ivoire : les arbitres de football réclament plus de sécurité pour eux dans les stades

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué publié vendredi dans les médias relatif à la levée du mot d'ordre de grève qu'elle avait lancé, l'amicale a souhaité "dans les prochains jours" un cadre d'échanges avec la Fédération ivoirienne de football (FIF) pour discuter des conditions de sécurité des arbitres sur l'ensemble des stades de Côte d'Ivoire.

"L'AMAFCI réitère ses objectifs de bonne santé pour le football ivoirien dans un esprit de fair-play et de tolérance", a noté le directeur administratif de la structure Michel Dérou, signataire du document.

"Nous approuvons les décisions courageuses prises par le comité directeur de la FIF suite à la bastonnade de l'un des nôtres", a-t-il ajouté.

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Les arbitres ivoiriens avaient lancé lundi un mot d'ordre de grève pour protester contre l'agression subie par l'un des leurs au cours d'un match samedi comptant pour la sixième journée du championnat national de football.

Après qu'il eut refusé un but, l'arbitre Dénis Dembélé avait été violemment pris à partie à l'intérieur du stade par des supporters de l'équipe "Africa Sport" qui lui ont occasionné des blessures à la tête.

Suite à cet incident qui avait entraîné un arrêt de travail des arbitres de football, la fédération ivoirienne de football a suspendu pour 12 mois les dirigeants de l'équipe de toutes les activités officielles du club et lui a infligé une amende de trois millions de francs CFA (environ 4 000 euros).

Par ailleurs, comme autre sanction, les autres matches de cette équipe devront se jouer à huis-clos, jusqu'à la fin du championnat.

Lors d'un autre match comptant pour la cinquième journée du championnat national, les supporters d'"Africa Sport" avaient également proféré des menaces à l'encontre des officiels du match.

Le football considéré comme sport-roi en Côte d'Ivoire soulève parfois des passions entraînant des violences dans les stades.