Les conducteurs de taxis de Niamey en grève pour la libération de leurs collègues

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Cette grève a été précédée d'un gigantesque meeting organisé, à la place "Toumo", à Niamey, à l'appel de plusieurs organisations de la société civile nigérienne, pour la même cause.

Selon le secrétaire général du Syndicat des conducteurs de taxis (Syncotaxi), M. Mahamadou Gamatché, plus d'un millier d'autres conducteurs de taxis dénoncés par des clients sont recherchés par la police nationale.

En rappel, après une série de débrayages pour exiger du gouvernement la réduction de 30% du prix à la pompe des hydrocarbures produits au Niger, le Collectif des propriétaires de taxis, et les Syndicats des conducteurs de taxis et de minibus, ont décidé, de manière unilatérale, à partir du 6 octobre dernier, de relever le prix de la course urbaine et interurbaine.

- Advertisement -

Par cette décision, la course de taxi est passée de 200 à 300 FCFA, soit une augmentation de 50%, et celle des minibus, de 125 à 200 FCFA.

Le gouvernement, réuni le 9 octobre, tout en condamnant cette décision, a aussitôt pris un arrêté, à travers le ministre en charge du Commerce, qui réglemente désormais le prix du transport urbain et interurbain.

"Les prix de la course de taxi et des autres véhicules de transport urbain et périurbain restent inchangés" martelait le ministre des Transports, M. Ibrahim Yacouba, à ce sujet.

Le président du Conseil de ville de Niamey, Oumarou Gogari, tout en appelant les conducteurs au respect des textes qui régissent désormais le secteur, a averti vendredi dans un communiqué, que tous ceux qui violent la réglementation s'exposent aux sanctions prévues à cet effet.