40% des combattants du Mujao sont des habitants de Gao

Afriquinfos Editeur
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Selon nos sources, le Mujao qui a son fief à Gao, a ''au moins deux camps d'entraînement dont celui de Koïma situé à 25 km de la ville''.

Au-delà de l'arrivée de ces islamistes, beaucoup d'habitants de ladite ''déplorent l'installation des camps d'enrôlement et de formation sur des sites historiquement culturels''.

« Koïma est un lieu mythique qui fait partie des 7 foyers Songhoï. Selon la mythologie, c'est là-bas que les Djin (diables) se retrouvaient pour leur Assemblée. Certains habitants voient en l'implantation d'un tel camp, une sorte de provocation. D'autres y voient une façon de défier les communautés autochtones. En effet, ces mariages risquent de favoriser leur implantation», ont-elles indiqué.

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Les mêmes sources font d'état de leur préoccupation face à ce qu'elles appellent ''l'enracinement des islamistes''. « Depuis quelques temps, il y a des combattants du Mujao qui ont commencé à se marier à certaines femmes des communautés locales. Ce qui est inquiétant », ont déploré des habitants ajoutant « ces combattants qui représentent environ les 40% de l'effectif du Mujao sont des fils du terroir, ils sont nés et ont grandi ici ». Ceux-ont rappelé qu'en plus de leurs frères de Gao, ce Mouvement a à son sein des « combattants Sahraouis, tchadiens mauritaniens, marocains autres entres ».