Lors d'une conférence de presse quotidienne, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang a déclaré "nous exhortons le gouvernement et les forces de l'opposition au Soudan du Sud à poursuivre leur dialogue politique et à résoudre leurs disputes afin de parvenir à la réconciliation et de réaliser la paix et le développement au plus tôt".
La Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) a indiqué lundi que les attaques avaient eu lieu dans des hôpitaux, des mosquées et des églises, ainsi que dans l'enceinte du Programme alimentaire mondial de l'ONU les 15 et 16 avril.
Selon les enquêteurs des droits de l'homme de la MINUSS, les forces de l'opposition ont fouillé, lors de la prise de Bentiu la semaine dernière, plusieurs endroits où s'étaient réfugiés des centaines de Sud-soudanais et des civils étrangers. Les forces de l'opposition ont massacré des centaines de civils après avoir vérifié leur origine ethnique et leur nationalité.
La Chine ayant des intérêts énergétiques à Bentiu, capitale de l'Etat pétrolifère d'Unité, le pays espère que le Soudan du Sud pourra restaurer la paix et la stabilité, a indiqué le porte-parole. Il a appelé le gouvernement sud-soudanais à protéger les intérêts légaux et légitimes de la Chine, et à assurer la sécurité des ressortissants chinois dans le pays africain.
Des milliers de personnes auraient été tuées dans les combats qui ont débuté mi-décembre à la suite d'une dispute politique entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.
