"Je puis vous affirmer officiellement que le président Bouteflika se portera candidat et qu'il l'annoncera au moment opportun", a dit M. Saâdani à l'ouverture de sa réunion avec les secrétaires de mouhafadha (cellule départementale) du parti, avant de confirmer que "personne au sein des structures du parti à travers le territoire national ne s'oppose à la candidature du président Bouteflika".
A moins de trois mois de cette échéance électorale, M. Bouteflika, âgé de 77 ans, ne s'est toujours pas prononcé à propos de sa candidature ou non pour se succéder à lui-même, en briguant son quatrième mandat successif.
Le flou est d'autant plus entretenu à cause de la maladie du président qui l'a contraint à séjourner 80 jours durant dans des structures de santé en France à l'issue d'un AVC dont il a été victime le 27 avril 2013.
M. Bouteflika est élu le 15 avril 1999 pour la première fois à la tête du pays et a été réélu lors des élections présidentielles de 2004 et de 2009. Il a également été désigné le 28 janvier 2005 comme le président d'honneur du FLN.
Depuis son départ pour la France, des voix se sont élevées, notamment de la part de certains partis d'opposition, pour émettre des réserves sur les capacités du président à gouverner et encore moins à briguer un quatrième mandat.
Pour le moment, ni le président lui-même, ni son proche entourage n'ont communiqué officiellement sur son éventuelle candidature à sa propre succession.
Ceci n'empêche pas des organisations syndicales ou des partis politiques à solliciter le président en poste à se porter candidat, en le considérant comme étant "une garantie pour le maintien de la stabilité du pays et son épanouissement, (lui qui) permettra à l'Algérie d'enregistrer de nouveaux acquis pour les travailleurs algériens", a déclaré mercredi à M'sila (240 km au sud-est d'Alger) le Secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA, pro-gouvernementale), Abdelmadjid Sidi Saïd.
