Le vice-président de la CEDEAO, Toga McIntosh, a fait cette annonce devant la presse dans la capitale nigériane Abuja à l'issue d'une rencontre avec Michelle Bachelet, secrétaire générale adjointe et directrice exécutive d'Onu Femmes. M. McIntosh a souligné que le financement de tels projets était crucial pour relever les défis contemporains de la mondialisation et promouvoir le développement de l'Afrique de l'Ouest.
Pour assurer un développement continu dans les domaines politique, social et économique, les pays de l'Afrique de l'Ouest n'ont pas d'autre choix que de reconnaître et de soutenir de manière adéquate le rôle des femmes dans le processus de construction des pays, a fait remarquer M. McIntosh lors de cette rencontre.
Selon lui, financer les programmes visant à renforcer la position des femmes et l'égalité des sexes serait très bénéfique non seulement pour les entreprises, mais aussi en termes de développement humain. Cette réalité exige que toutes les parties prenantes de la CEDEAO s'engagent de manière plus tangible pour assumer davantage de responsabilités sociales, chacune de leur côté et collectivement, a-t-il poursuivi.
Il s'est dit optimiste quant à la poursuite par la CEDEAO de ses politiques et programmes en vue de promouvoir l'égalité des sexes et le développement du secteur privé.
Mme Bachelet a de son côté indiqué que le renforcement de la position des femmes contribuerait à la croissance économique du Nigeria, pays le plus peuplé du continent africain.
Si la position des femmes en Afrique de l'Ouest était renforcée et si elles recevaient des financements suffisants, le taux de croissance du PIB de la région augmenterait, et le seul moyen pour les pays de cette région de se hisser au rang de pays développé consiste à donner plus d'autonomie aux femmes par le biais de l'éducation et le développement de leurs compétences, a-t-elle poursuivi.