Carton rouge pour le Maroc

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D’abord, c’est les conditions des prisonniers qui semble « inquiétantes voire catastrophiques » et qui révèlent d’un « manque de conditions d’hygiène, une mauvaise alimentation et des médicaments insuffisants ».

Ensuite, le rapport fait part d’un manque de libertés d’entreprendre et d’expression : les activités d’associations de juristes par exemple sont interdites, et des journalistes sont poursuivis. La justice est partiale : « nombreuses violations commises et de nombreux procès injustes alors que la peine de mort n’a toujours pas été abolie », on donnera en exemple le procès du rappeur ou ceux des sahraouis indépendantistes.

De plus, il existe de nombreuses violations du code du travail et des cas de discrimination avec des personnes expulsées souffrant de racisme et de « violences de la part de la Police ».

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Les mariages des mineures subsistent également (avec 92,9% des demandes acceptées). Mais de manière générale en dehors de ce phénomène, ce sont les droits fondamentaux de la personne qui ne sont pas acquis : accès à l’eau, la santé (un médecin pour 1 630 personnes), la nourriture, le logement (prolifération des bidonvilles de 29% par rapport à 2004) et l’éducation.

Enfin, le rapport dénonce l’inefficacité politique : « En dépit de ses engagements nationaux et internationaux, l’Etat manque de volonté politique effective pour le respect des droits et des libertés ».

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