M. Cameron a également salué la réaction de l'Algérie à la crise des otages, déclarant que "cela aurait été une tâche très difficile n'importe où ailleurs, et nous devons reconnaître la résolution dont ont fait preuve les Algériens. La responsabilité de ces morts revient exclusivement aux terroristes".
Cette attaque illustre la menace que représente le terrorisme pour les pays et citoyens de la région et pour les entreprises, intérêts et ressortissants britanniques, ainsi que le changement de nature de la menace d'Al-Qaïda qui se manifeste au Yémen, en Somalie et dans certaines parties d'Afrique du Nord, a déclaré M. Cameron.
"Plus que jamais, l'évolution de cette menace appelle une réponse internationale", a-t-il dit.
Le terrorisme en Afrique du Nord a été alimenté par les rançons de prise d'otages et par une augmentation de la criminalité, a-t- il déclaré, s'engageant à profiter de son rôle de président du G8 pour "m'assurer que la question du terrorisme et des moyens de l'affronter figurent en haut de l'ordre du jour".
Il a appelé à un effort dans toute la région, y compris au Mali, "pour travailler avec les Maliens, leurs voisins et leurs alliés pour éviter (l'apparition) d'un nouveau bastion terroriste".
M. Cameron a exclu un rôle combattant de l'armée britannique dans la lutte contre les rebelles islamistes dans le nord du Mali, à la frontière avec l'Algérie, déclarant que le soutien à l'effort militaire français sur place se poursuivrait et qu'il envisageait d'accroître son soutien logistique et de fournir du matériel de surveillance.
Le Royaume-Uni soutient la formation des soldats africains qui devraient tenir le premier rôle au Mali, et soutient la Communauté Économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) dans son rôle comme organe de coordination de l'intervention au Mali, a-t-il déclaré.
