Jusqu'à présent, les négociations entre le PCN, le Parti national Umma et le Parti unioniste démocrate n'ont pas présenté de résultats tangibles, étant donné que les deux principaux partis d'opposition ont insisté sur des réformes structurelles dans l'administration et sur des amendements à la nouvelle constitution.
Dimanche, Hassan Abou Sabeed, un dirigeant du Parti unioniste démocrate, a nié dans un communiqué la participation de son parti dans le prochain gouvernement.
"La participation (dans le prochain gouvernement) dans de telles circonstances n'a pas de sens", a-t-il dit.
Pour sa part, Moustafa Osman Ismaïl, un responsable du PCN en charge des relations extérieures, a déclaré que le nouveau gouvernement à base large serait formé dans les jours à venir après des consultations avec les principaux partis, sans toutefois nommer ces partis.
Des observateurs politiques ont exclu la possibilité d'une participation des principaux partis d'opposition dans le nouveau gouvernement, citant pour raisons les différends entre l'opposition et le PCN.
Abdul-Rahim al-Sunni, un analyste politique soudanais, a déclaré à Xinhua que "le PCN a renouvelé son invitation pour une participation de l'opposition au nouveau cabinet, mais les partis politiques (d'opposition) sont restés hésitants. Je ne pense pas que les partis d'opposition vont changer leur position."
