Trois civils et un chef de police locale tués dans deux attaques terroristes dans le nord de l’Algérie

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Trois civils ont été tués jeudi au village El Bir, dans la commune de Maâtkas, à 25 kilomètres au sud de Tizi Ouzou (à une centaine de kilomètres à l'est d'Alger), lors d'un accrochage avec des islamistes armés, selon El Watan.

Il était environ 23h50 locales (22h50 GMT), lorsqu'un groupe d'islamistes armés a tenté d'enlever un jeune du village, fils d'un émigré, selon des sources locales. Ne voulant pas se laisser faire, les villageois se sont tous mobilisés pour défendre leur honneur et empêcher qu'un des leurs ne soit enlevé.

Un violent échange de coups de feu a opposé les villageois aux islamistes armés, avant que ces derniers ne se replient vers les maquis limitrophes.

- Advertisement -

Trois civils ont été tués et un autre blessé, selon une source hospitalière.

Par ailleurs, le chef du détachement de la garde communale de Zaâtra, dans la commune de Zemmouri (12 km à l'est de Boumerdès), a été assassiné jeudi au moment de la rupture du jeûne.

 La victime, K.  Menouar, âgé d'une cinquantaine d'années, a été tué par balles au moment où il s'apprêtait à rejoindre son domicile. Ses assassins ont pris la fuite vers les maquis avoisinants.

 Au cours des années 1990, les islamistes armés des groupes extrémistes algériens ont lancé fréquemment des attaques contre l'armée, la police, ainsi que les cibles gouvernementales et civiles.

Ces dernières années, la situation sécuritaire dans ce pays producteur de pétrole et de gaz s'est améliorée, et le nombre d'attaques a diminué considérablement grâce au renforcement des efforts de la lutte antiterroriste et à l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, mais des attaques sporadiques ont été menés par des islamistes armés contre les forces de sécurité, causant des morts et blessés.