Selon la commission centrale de suivi des actions de contrôle et de l'application des sanctions relevant du ministère marocain de l'Equipement et des Transports, ces dispositions concernent particulièrement l'augmentation du nombre de contrôles d'excès de vitesse, le renforcement du respect des règles de la circulation au milieu urbain et rural, le contrôle des temps de conduite et de repos pour les camions et les autocars et le contrôle des autocars au niveau des gares routières.
Au Maroc, les accidents de la route, qui fauchent de plus en plus de vies humaines avec une moyenne de 10 morts et de 120 blessés par jour, sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l'inadvertance des piétons et des conducteurs, à l'excès de vitesse, au non-respect du Code de la route et des feux de signalisation, à la circulation sur la voie de gauche, à la circulation en sens interdit et au dépassement non autorisé.
Pour le contrôle de l'excès de vitesse, facteur de risque d'accident, la commission a décidé d'augmenter le nombre de sorties de brigades équipées de radars mobiles en ville et sur les axes routiers et autoroutiers, ainsi que le volume de leur activité sur le terrain.
La gendarmerie royale marocaine dispose de 200 radars portatifs et de 30 radars montés sur véhicules et la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dispose de 120 radars portatifs. Ce parc de radars sera renforcé par l'acquisition de 120 radars pour la gendarmerie royale et 30 radars montés sur véhicules en mouvement dénommés radar-patrouille que le gouvernement marocain a décidé de développer. Dans le même sens, le parc des radars fixes qui compte actuellement 140 radars sera porté à 1000 unités d'ici fin août.
