Le Maroc célèbre la fête du trône

Afriquinfos Editeur
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Dans un discours prononcé samedi à cette occasion à Tanger (609 km au nord de Rabat), le roi Mohammed VI a indiqué que les partis politiques, majorité et opposition confondues, dont la nouvelle Constitution est venue conforter le statut comme acteurs centraux dans le processus démocratique, sont appelés à redoubler d'efforts pour favoriser la réconciliation des citoyens, surtout les jeunes, avec l'action politique.

Le souverain chérifien a souligné qu'il appartient aux élus de garder à l'esprit que la concomitance de la responsabilité et de la reddition des comptes est devenue une règle ayant une prééminence constitutionnelle, une sanction légale et des normes morales contraignantes, ajoutant qu'il faudra parallèlement, veiller à rendre effective la consécration constitutionnelle du rôle assigné à la société civile et aux médias dans la construction politique et dans les domaines des droits de l'Homme et du développement.

Depuis l'intronisation du roi Mohammed VI, le 30 juillet 1999, le Maroc offre l'image d'un vaste chantier de réformes sur les plans politique, économique et social.

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Le nouveau règne a ouvert de larges perspectives en matière de transition vers la modernisation démocratique par l'organisation d’élections libres et crédibles, l'élargissement du champ de la participation et la garantie de son équité, la promotion des libertés publiques, la modernisation de la justice, la promotion des conditions de la femme à travers notamment l'adoption du Code de la famille.

La célébration de la fête du trône intervient un mois après l' adoption d'une nouvelle Constitution approuvée, le 1er juillet, par plus de 98% des Marocains selon les termes de laquelle le roi reste le commandeur des croyants et le Chef suprême et Chef d'état- major général des forces armées royales.

Après le référendum populaire qui a connu un taux de participation très élevé, place est à l'organisation des élections générales qui devront être organisées en octobre prochain.

Des débats sont engagés sur le projet de loi organique sur les élections au sein des partis politiques marocains qui maintiennent le mode de scrutin de liste et garde le seuil de 6% pour obtenir un siège au sein de la Chambre des représentants.

Ce seuil d'éligibilité permet une représentativité très large au Parlement.

Le nouveau texte prévoit également l'augmentation du nombre des circonscriptions électorales en raison de la création dernièrement de nouvelles préfectures et la mise en place d'une liste nationale réservée aux femmes, aux jeunes et aux cadres.

Le projet de loi organique prévoit, en outre, l'augmentation du nombre de sièges de la Chambre des représentants et le durcissement des sanctions à l'égard des fraudeurs des élections.