Le chef de la diplomatie française en visite en Algérie

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A son arrivée à l'aéroport international d'Alger, M. Juppé a indiqué, dans une déclaration à la presse, que l'Algérie et la France avaient "tout intérêt à entretenir des relations très étroites", notamment sur le plan des rapports économiques.

Il a ajouté que ses entretiens avec les dirigeants algériens porteraient sur "les questions économiques et politiques dans les relations entre les deux pays, mais aussi sur de grandes questions internationales".

"Le dernier forum des hommes d'affaires algéro-français a été d'un très grand succès et a marqué la volonté de la France et de l'Algérie d'avoir des relations très confiantes et très apaisées, notamment dans le domaine économique où il y a beaucoup de choses à faire", a dit M. Juppé.

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A une question sur la crise libyenne, M. Juppé s'est limité à cette réponse: "nous parlerons de la Libye, qui est dans une situation difficile, mais je ne peux pas vous dire, avant, de ce que nous allons discuter".

M. Juppé se rendra à Oran, grande ville de l'ouest de l'Algérie, où il doit rencontrer les plus hautes autorités locales et visiter le centre culturel français.

Selon des observateurs locaux, les relations algéro-françaises connaissent ces derniers temps une amélioration après une période difficile à cause notamment de la question du colonialisme, et des visas, etc.

En plus, la divergence entre les deux pays sur l'épineuse question libyenne est importante. La France étant l'un des premiers pays à reconnaître le Conseil national de transition (CNT) libyen, alors que ce dernier avait accusé sévèrement, à plusieurs reprises, l'Algérie de soutenir le gouvernement du colonel Mouammar Kadhafi, et d'envoyer des mercenaires en Libye voisine.

L'Algérie était fermement opposée à l'intervention militaire de l'Otan en Libye et soutient les efforts de médiation de l'Union africaine.

Le 29 mai dernier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait rappelé que l'"Algérie n'a eu de cesse d'attirer l'attention de la communauté internationale sur les conséquences redoutables de la crise libyenne sur notre région, en termes de prolifération d'armes de guerre et leur utilisation par les groupes terroristes qui opèrent notamment au Sahel".