Bras de fer avec l’Agence Mondiale Antidopage: Pretoria saisit le TAS pour « gagner du temps » et protéger ses sportifs

Afriquinfos Editeur
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Pretoria (© 2023 Afriquinfos)- Le ciel était ombrageux pour les Springboks dans la perspective de leur quart de finale face à la France. Une menace de sanctions planait sur les champions du monde en titre pour non-conformité avec le Code mondial antidopage. Une sanction de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) que conteste l’Afrique du Sud qui a fait appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS).

 Les autorités sud-africaines ne s’en cachent pas. La requête introduite auprès du TAS vise à ‘’retarder’’ les effets des sanctions prises par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA). Les sportifs du pays arc-en-ciel notamment les Springboks actuellement engagés en Coupe du Monde, encouraient à partir de ce vendredi 14 octobre des sanctions. Parmi celles-ci, interdiction de maillots, de drapeau et d’hymne national lors du quart de finale contre les Bleus dimanche prochain.

Pour ‘’éviter au pays un embarras majeur’’ selon les termes du Ministre des Sports, Zizi Kodwa, un appel a été introduit au Tribunal Arbitral du Sport (TAS). L’objectif est clair : gagner du temps. « Cela signifie que le déploiement du drapeau sud-africain lors d’événements tels que les Coupes du monde de cricket et de rugby ne sera pas affecté tant que le TAS n’aura pas statué sur cette affaire », a expliqué M. Kodwa.

L’officiel sud-africain poursuit : ‘’ Je pense que les motivations de l’appel sont solides et que les sanctions ne sont pas appropriées. La sanction relative à l’interdiction de hisser le drapeau national a créé une hystérie inutile et puni injustement les athlètes et les joueurs. ‘’ Les fans des Springboks espèrent que toutes ces tensions ne vont pas affecter la performance des champions du monde en titre lors de leur choc face à la France le dimanche.

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Rappelons que le nouveau Code de l’AMA est entré en vigueur en 2021 et seules l’Afrique du Sud et les Bermudes n’ont pas encore mis en conformité leur législation nationale, selon l’organisation antidopage basée à Montréal.

S.B.