Bonjour Afrique du 1er mai

Afriquinfos Editeur
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Guinée : célébration de la Journée internationale du travail sur fond de division du monde syndical guinéen

CONAKRY — La Guinée commémore le 1er mai la fête internationale du travail alors que la principale centrale syndicale du pays, la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (Cntg), est en proie à une crise de leadership, marquée par une scission interne. Cette crise a éclaté lors du congrès électif du secrétaire général de cette centrale syndicale le 24 septembre 2011. Des élections qui avaient été contestées par un des deux candidats en lice pour le poste de secrétaire général, Yamoussa Touré. Ce dernier a déclaré "illégitime'' la victoire de son adversaire Amadou Diallo à l'issue de ce scrutin.

Ce bras de fer a fini par se transporter sur le terrain judiciaire avec une plainte déposée par Yamoussa Touré au tribunal de travail de Mafanco contre Amadou Diallo. Ce tribunal finira par déclarer son "incompétence'' à juger cette affaire opposant des membres de la direction de la Cntg.

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Bénin: Le gouvernement béninois appelé à augmenter le salaire minimum interprofessionnel garanti

COTONOU — Les secrétaires généraux des organisations syndicales du Bénin ont appelé lundi à Cotonou le gouvernement béninois à l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents permanents de l'Etat et ceux du secteur privé, en augmentant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), qui est resté figé à 31 625 francs CFA depuis plus de cinq ans, lors de la cérémonie de présentations de leurs cahiers de doléances au gouvernement à la veille de la fête de travail. Outre cette revendication, les secrétaires des organisations syndicales du Bénin ont également exigé de l'exécutif béninois des mesures favorables en faveur des travailleurs de l'économie informelle qui contribuent pour 15% du Produit intérieur brut (PIB) et constituant 85 % de la population active.

 

Mali : une étudiante tuée, trois étudiants blessés par belles suite à une opposition entre pro et anti-putsch

BAMAKO — Une étudiante tuée, trois étudiants blessés, tous par balles, dont le secrétaire général de l' Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), Hamadoun Traoré, tel est le bilan d' une descente des hommes en "uniformes" sur le campus de la faculté des Sciences et techniques de Bamako (FAST) lundi. "Des hommes en uniformes au bord de deux Pic Up ont fait irruption au sein de la FAST au cours de laquelle, une étudiante en licence (filière science de l' éducation) a reçu une balle et elle est morte", a confié Diakaria Diallo, secrétaire à l' information du bureau de coordination de l'AEEM à un correspondant de Xinhua devant le centre hospitalier universitaire Gabriel Touré où sont admis son secrétaire général et ses deux autres camarades au niveau du service des urgences.

 

Mali : confusion à Bamako suite à des affrontements entre les commandos parachutistes et les forces fidèles à la junte militaire

BAMAKO — Des combats intenses opposent depuis lundi après-midi les commandos parachutistes de l'armée malienne aux forces fidèles à la junte militaire qui a pris le pouvoir au Mali depuis le 22 mars dernier. Des témoins affirment aussi avoir entendus des tirs nourris à Kati, la ville garnison située sur les hauteurs de la capitale malienne et où siègent les putschistes regroupés au sein de la Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l'Etat (CNRDRE). Pour l'instant, des informations contradictoires circulent. Mais, aux dernières nouvelles, si la junte contrôle l'Office de la radiotélévision du Mali (ORTM), les parachutistes auraient pris le contrôle de l'aéroport international de Bamako-Sénou. Et pourtant, le week-end dernier, le CNRDRE y avait déployé près de 200 éléments afin d'empêcher le débarquement du contingent que la CEDEAO projetait d'envoyer au Mali pour sécuriser les institutions de la transition conformément aux recommandations du sommet extraordinaire des chefs d'Etat de la CEDEAO réunis le 26 Avril 2012.