Attaque d’une installation gazière en Algérie : Le groupe terroriste est « cerné »

Afriquinfos Editeur
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« Les forces de sécurité ont encerclé les lieux et cerné le groupe terroriste qui se trouve actuellement dans une aile de la base de vie », a indiqué le ministre algérien de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, dans une déclaration à la télévision nationale.

Par ailleurs, le ministre qui a tranché en disant que les autorités algériennes « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation », a dit que le groupe terroriste, composé d'une vingtaine d'individus, qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye, mais qu'il est issu de la région, et agissant sous les instructions du chef terroriste Mokhtar Benmokhtar.

La région de Tigantourine à In Amenas a fait l'objet d'une double attaque terroriste (embuscade contre un bus de transport de travailleurs dans les hydrocarbures et prise d'otage dans une base de vie). Le bilan fait état de deux morts (un norvégien et un britannique), six blessés (4 algériens et 2 étrangers), en plus d' « un peu plus d'une vingtaine» d'otages étrangers, selon Alger et «41», selon le groupe lié à Al Qaïda baptisé Al Mouwaqiin Bi Dam ( les signataires de sang) qui revendique l'acte et plusieurs algériens ont été ensuite libérés.

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L'installation de traitement de gaz qui a fait l'objet de l' attaque est exploitée par l'entreprise algérienne Sonatrach avec des compagnies étrangères, à savoir BP et la norvégienne Statoil.

En vue de sécuriser la région et trouver un dénouement à la situation qui «reste suivie de très près par les autorités du pays », l'armée algérienne s'est dépêchée sur les lieux.

En outre, une cellule de crise regroupant les représentants des services de sécurité a été mise en place, indique la même source qui précise que le pompage de gaz a été arrêté au niveau de ce complexe, suite à cette attaque.

Cet acte terroriste intervient alors que l'Algérie a donné son feu vert à l'ouverture de son espace aérien pour les avions de chasse français dans le cadre d'une intervention militaire franco- malienne contre les extrémistes dans le nord du Mali. Suite à cette intervention, les groupes terroristes ont menacé de frapper les intérêts occidentaux où ils se trouvent.