Algérie: Sonelgaz tourné vers l’étranger pour ses investissements colossaux

Afriquinfos
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La Société nationale de l’électricité et du gaz de l’Algérie (Sonelgaz) a légèrement dévoilé les moyens qu’elle envisage adopter  pour rattraper l’immense retard accusé sur son plan de développement.

Noureddine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, a  indiqué en début de semaine que le groupe public devait «trouver une solution à un gap de 1.100 milliards de dinars» sans lesquels l’entreprise «ne pourrait pas finaliser son programme d’investissements d’ici 2018». Par ailleurs, 4.800 milliards de dinars: c’est le montant dont a besoin l’entreprise de production et de distribution d’électricité pour financer la production additionnelle de 27,8 gigawatts (GW) d’électricité, l’ajout de 34.370 km au réseau de transport d’électricité et de 12.748 km au réseau de transport gaz, la réalisation de 2,9 millions de branchements électricité et celle d’environ 3,7 millions de branchements gaz. Ce qui permettra de couvrir une partie du coût exorbitant de ces investissements estimé à 5.760 milliards de dinars.

Lundi dernier, Noureddine Bouterfa a laissé entendre que le marché financier local ne serait peut-être pas suffisant pour atteindre les objectifs, or qu’en septembre dernier, Abderahmane Benkhalfa, le ministre algérien des Finances, avait indiqué que Sonelgaz pourrait réaliser un emprunt obligataire en 2016 pour financer une partie de ses besoins.

La Sonelgaz n’a donc d’autres choix que de faire recours aux marchés financiers internationaux pour financer ses programmes d’investissements, a indiqué Noureddine Bouterfa, en précisant qu’il s’agit d’une «mesure d’urgence». Un groupe de travail a «déjà été installé pour étudier cette éventualité », a-t-il dévoilé.

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Toutefois, une telle opération ne pourrait pas être réalisée sans l’aval des pouvoirs publics.

INNOCENTE NICE