M. Ould Khelifa, en tête de liste du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir) dans la circonscription électorale d'Alger, a été élu à main levée et à la majorité lors de la séance plénière inaugurale marquant le début de la 7ème législature issue du scrutin du 10 mai. Il était le seul candidat à la présidence de l'APN.
Il a obtenu surtout le soutien des députés du FLN et du Rassemblement national démocratique (RND), les deux premiers partis ayant remporté un total de 276 sur les 462 sièges du parlement.
Les élus du Parti des travailleurs (PT), se déclarant "non concernés" par cette élection, se sont retirés de la salle, tandis que le Front des forces socialistes (FFS) a contesté cette élection, jugeant nécessaire la mise en place du règlement intérieur de l'assemblée avant de procéder à l'élection de son président.
Dans son discours, M. Ould Khelifa a mis l'accent sur "la poursuite de l'ancrage des fondements de la démocratie en Algérie" en évoquant le rôle de l'APN, soulignant que "le foisonnement d'idées et la diversité des points de vue" au sein de la nouvelle assemblée constituent "un appui à la stabilité".
La cérémonie d'installation de la nouvelle APN s'est tenue samedi matin sous la présidence de M. Ould Khelifa, qui est le doyen des députés.
Agé de 74 ans, M. Ould Khelifa a occupé plusieurs fonctions au sein de l'Etat, dont secrétaire d'Etat chargé de la Culture et des Arts populaire, puis secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement secondaire et technique dans les années 80.
