Algérie : Ibrahim et Haroun retrouvés morts, ils réclament la peine de mort pour les meurtriers

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Mardi dernier, les corps des deux enfants furent retrouvés dans des sacs plastiques, les corps sauvagement mutilés et découpés à Ali-Mendjeli,  aux alentours de Constantine. Les cadavres sont rapidement identifiés, les petits Haroun, 10 ans et Ibrahim, 9 ans avaient été enlevés la veille par deux inconnus. Quelques heures après la macabre découverte, la police algérienne retrouve les coupables, deux hommes âgés de 21 et 38 ans, qui ont tous deux avoués leur crime. Les raisons de ce geste sont encore méconnues, que voulaient ces hommes ?

Depuis deux jours maintenant, l’Algérie, et plus particulièrement Constantine est anéantie. Les habitants sont effrayés, en colère face à ces crimes qui se multiplient. Aucun parent ne laisse son enfant aller seul à l’école, ils ne les laisseront plus jamais seuls. De violentes émeutes eurent lieu, les algériens protestent contre le manque de sécurité, ils s’en prennent alors aux universités, postes de police et aux administrations. Les habitants réclament justice et manifestent jusqu’à ce que la peine maximale soit infligée aux criminels.

Camel Himeur, un magistrat algérien qui souhaite réagir en tant que citoyen et non juriste, soutient que les auteurs de crime d’enfants devraient être exécutés. Selon lui, la prison ne permettrait pas à ces deux hommes de s’amender. Seule la peine de mort serait une décision de justice raisonnable. Vu l’ampleur et la résonnance que ce crime a eu dans le pays, il pense que la majorité des citoyens algériens seraient favorable à cette peine capitale.

- Advertisement -

Malgré la proposition de 2009 visant à abolir la peine de mort, cette sanction est toujours inscrite dans le Code Pénal algérien. Très peu de condamnation à mort eurent lieu ces dernières années. En janvier 2012, seules quatre personnes furent condamnés, tous étaient coupables d’actes terroristes en Algérie et appartenaient à Al-Qaïda.