"L'Algérie anticipera toutes les évolutions possibles au niveau de la region du Sahel et elle prendra, en conséquence, et souverainement les mesures appropriées pour assurer la défense de ses intérêts et la protection maximale de ses frontières", a souligné le responsable algérien dans une déclaration à l'agence APS.
Par ailleurs, M. Belani a estimé qu'"une solution politique viable respectant la souveraineté, l'unité et l'intégrité du Mali" reste envisageable entre les autorités de Bamako et les groupes de rebelles touaregs au nord du pays.
Les dirigeants des pays membres de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) réunis dimanche à Abuja ( Nigéria) se sont prononcés en faveur de l'envoi au Mali d'une force de 3.300 soldats, pour une durée d'un an, en attendant que cette décision soit soumise au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le Mali est confronté depuis le début de l'année à des défis d'ordre sécuritaire, écononomique, politique et humanitaire suite au déclenchement des hostilités entre les forces gouvernementales et des groupes armés liés à Al Qaïda au Magreb islamique (Aqmi) et à des séparatistes touaregs au nord du pays.
Dans une résolution adoptée le 12 octobre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait donné 45 jours à la CEDEAO pour mettre au point un plan militaire visant à libérer le nord du Mali, occupé depuis mars par des groupes armés.
Ce plan sera transmis avant le 15 novembre via l'Union africaine, au Conseil de sécurité de l'ONU.
