Selon une annonce faite ce 28 décembre par Abdeslam Bouchouareb, le ministère algérien de l’Industrie, les travaux ont démarré et dureront 36 mois. Le projet industriel sera porté par la société mixte algéro-turque Tayal détenue par les entreprises publiques algériennes Confection et habillement (30%) et Texalg (21%), tandis que les 49% restant du capital sont contrôlés par la société turque Intertay, filiale du groupe Taypa.
Les autorités algériennes ont avancé des chiffres parfois contradictoires sur la superficie globale du complexe et sur l’investissement qu’il va nécessiter.
Selon les informations diffusées ce 28 décembre, les usines de production de chemises, de pantalons jeans et d’articles de bonneterie doivent s’étaler sur 250 hectares et requérir un investissement de 58 milliards de dinars (environ 500 millions d’euros). Lors de la signature du partenariat en septembre dernier, les chiffres de 100 hectares et de 150 milliards de dinars d’investissements (environ 1,3 milliard d’euros) avaient été mis en avant par les autorités.
Par ailleurs, Mohamed Laid Hamzaoui, responsable de la direction de l’Industrie et des Mines, a pour sa part indiqué que de 2015 à 2018, de huit usines intégrées dont la production sera destinée au marché national à 40% et international à 60 %, seront intégrées, de 2016 à 2020, d’autres unités de production comme la fibre synthétique, le linge de maison et les tissus techniques seront élargies.
Innocente Nice