Algérie : La commission de surveillance va se prononcer sur son sort

Afriquinfos Editeur
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"La décision que nous allons prendre sera connue lors de la conférence de presse prévue pour demain au siège de la Commission sis au boulevard Zirout Youcef (centre)", a fait savoir le président de la commission, Mohamed Seddiki, joint au téléphone par l'agence Xinhua.

Le gel d'activités de la CNSEL, engagé le 26 mars avant d'être prolongé à deux rerprises, a été initié par l'affaire de l' inscription en nombre des militaires sur le fichier électoral en dehors du délai légal, fixé au 21 février. La commission a saisi le ministère de l'Intérieur sur cette affaire, sans que ses doléances n'aient été prises en charge.

Autre point d'achoppement, c'est le dossier de l'instauration d'un bulletin unique lors du prochain scrutin, sur lequel les deux parties n'arrivent pas non plus à se mettre d'accord.

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La CNSEL préconise l'utilisation d'un bulletin unique, qui constitue, selon elle, un système de vote "pour une plus grande transparence", comme c'était d'ailleurs le cas en Tunisie et en Egypte. Cependant, le ministère de l'Intérieur juge la proposition "irréaliste", une attitude ayant conduit des membres de la commission à observer le gel de leurs activités jusqu'ici.

Par ailleurs, le ministère a remis en cause l'unanimité au sein de la commission sur la décision du gel d'activités, indiquant que seulement neuf représentants de partis politiques sur les 44 qui composent la commission ont opté pour la suspension des activités.

La CNSEL, officiellement installée le 22 février, est dotée d'un secrétariat permanent composé de compétences nationales désignées par voie réglementaire, des représentants des partis politiques candidats aux élections, ainsi que des représentants des candidats indépendants, avec pour mission de suivi et de contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charges de ces opérations, comme le stipule la loi organique sur les élections.