Il s'agit précisément de trois nouvelles conventions de financement 10ème Fonds européen de développement (FED) d'un montant total de 45 millions d'euros, et d'une allocation supplémentaire de 25 millions d'euros à l'initiative de l'UE d'accélérer l'atteinte des OMD.
Ces quatre documents ont été signés jeudi à Niamey par le chef de la délégation de l'UE au Niger, M. Hans Peter Schadeck, et le ministre nigérien des Finances, M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Les conventions de financement portent respectivement sur le projet d'appui au secteur rural dans les régions de Dosso et de Zinder, pour un montant de 15 millions d'euros (10 milliards de FCFA), le programme de mini-adductions d'eau potable par système photovoltaïque (troisième phase) d'un coût de 20 millions d'euros (13,1 milliards de Fcfa) dans les régions de Maradi et Tahoua et le programme d'appui à la dynamisation du secteur privé et au développement des échanges pour 10 millions d'Euros (6,5 milliards de Fcfa).
S'agissant de l'avenant, il porte sur une allocation supplémentaire au programme indicatif national 2009-2013 d'un montant de 25 millions d'euros (16,4 milliards), destinée à appuyer le Niger dans l'atteinte des Objectifs de millénaire pour le développement (OMD).
Selon Hans Peter Schadeck, "la signature de ces quatre documents s'inscrit dans le cadre de la reprise intégrale de notre coopération avec le Niger".
Il a également il a fait savoir que d'autres ressources seront dégagées pour l'atténuation de la crise alimentaire et la prise en charge des enfants malnutris.
Pour le ministre nigérien des Finances, M. Ouhoumoudou Mahamadou, "ces ressources additionnelles vont contribuer à réduire la malnutrition des enfants de moins de 5 ans dans les départements des régions de Maradi, Zinder et Tahoua, tout en améliorant l'accès à l'eau des ménages habitant ces régions".
Concernant le programme d'appui au développement du secteur rural, il a pour objet de créer les conditions favorables pour que des producteurs ou des organisations de producteurs de 31 communes de Dosso et de Zinder puissent développer leurs activités productives, tout en garantissant une gestion durable des ressources, ce qui assurera à terme une sécurité alimentaire.
