Le ministre a effectué la visite sur le site d'aménagement de 500 hectares, financé par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), dont les travaux d'aménagement sont attribués à une entreprise chinoise.
Selon les explications du maître d'ouvrage de ce site, les travaux avancent normalement et sont exécutés à un taux de 27%.
La visite de Boubacar l'a également conduit sur le site de construction d'un batardeau qui abritera les premières digues de la première phase de construction du barrage.
Sur ce site, il a été accueilli par le gouverneur de la région de Tillabéry et les entrepreneurs russes à qui ces travaux ont été confiés et dont le financement a été réalisé par le fonds koweitien.
L'ingénieur russe a brossé à la délégation ministérielle le plan de leur tâche, qui consiste à construire une déviation sur le batardeau pour fermer le bras du fleuve, pour constituer des digues de ceinture sur un chenal long de 150 mètres.
Les travaux ont accumulé un retard de deux mois que les russes ont assuré de rattraper dans un délai de trois mois.
Le ministre du Plan a relevé la non cohérence entre les explications fournies et ce qui a été convenu de réaliser.
"Vous êtes là pour exécuter un contrat et vos équipements ne reflètent pas l'immensité de la tâche qui vous attend", a averti le ministre.
Il a ensuit déploré l'absence d'un consultant "indépendant pour donner des rapports qui engagent ses responsabilités, sur le planning des travaux".
Pour toutes ces imprécisions, le ministre d'Etat a promis d'apporter des solutions à travers un débat entre tous les acteurs concernés.
