Revue de la presse malienne du 28 Février

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Les faux médicaments provoquent de façon directe ou indirecte des intoxications, tuent ou handicapent le consommateur, ont des effets secondaires imprévus, des interactions dangereuses avec d'autres médicaments, des réactions allergiques et peuvent aggraver des troubles médicaux. La contrafaçon des produits pharmaceutiques est une triste réalité dans nos pays. Ce trafic préoccupe tant aujourd'hui, que tous doivent se mobiliser pour le combattre. Les pouvoirs publics qui ont pris la mesure du phénomène ont institué des journées nationales de lutte contre le trafic et l'utilisation de médicaments contrefaits. Le président de la République, Amadou Toumani Touré, a procédé hier à l'ouverture de ces jourénes. La cérémonie s'est déroulée au centre international des conférences en présence de membres du gouvernement, de représentants des partenaires techniques et financiers et des fondations Jacques Chirac et Pierre Fabre. Les médicaments contrefaits ou simplement faux médicaments sont des produits dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes et aux exigences scientifiques.

L'Indépendant

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C'est le message fort que le ministre d'Etat français aux Affaires étrangères, Alain Juppé, a livré aux plus hautes autorités de notre pays lors de sa visite, hier, à Bamako, après un périple qui l'avait auparavant conduit au Benin et au Burkina Faso. Pour le ministre d'Etat français, "il n'y a pas de solution militaire dans ces affrontements" . Il a aussi apprécié l'attachement du président de la République du Mali "au respect du calendrier électoral" . Finies donc les incompréhensions entre Paris et Bamako sur le lourd dossier de la crise au nord-Mali ? La visite de quelques heures, dans notre capitale, du ministre d'Etat français aux Affaires étrangères, Alain Juppé, a tenu toutes ses promesses. En effet, suite à la résurgence du conflit au nord Mali et à la facilité avec laquelle les représentants des bandits armés en France avaient accès aux médias publics de l'Hexagone, les Maliens, dans leur écrasante majorité, avaient fini par penser que le président français, Nicolas Sarkozy, avait un penchant pour les traîtres et les apatrides du MNLA. Dont des leaders, rappelons-le, avaient été reçus au Quai d'Orsay. Même si, c'est vrai, cette rencontre avec les diplomates français avait eu lieu avant que les bandits armés ne s'attaquent à nos militaires en poste dans le septentrion.

Le Républicain

Le Collectif des ressortissants du nord Mali (COREN) a tenu son assemblée générale ce dimanche 26 février 2012 au Centre International des conférences de Bamako(CICB). Ordre du jour : Organiser la solidarité en faveur des victimes de la guerre au nord Mali, ramener la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire. Ils étaient venus très nombreux dans la diversité de leurs composantes (arabes, tamasheq, sonhaï, peulh), parmi lesquels d'éminentes personnalités dela République, notamment deux anciens Premiers ministres, Ousmane Issoufi Maïga, Ahmed Mohamed Ag Hamani, et d'anciens ministres comme Younouss Hamèye Dicko, Amadou Abdoulaye Diallo, Mohamed Ag Erlaf, des élus de la nation et autres hauts cadres de notre pays, ressortissants du nord pour répondre à l'appel du COREN dans la quête d'une solution de sortie crise. Depuis les attaques du 17 janvier dernier du Mouvement National de Libération de l'Azawad(MNLA) contre l'armée nationale et les populations civiles, les populations de la bande sahélo-saharienne sont soumises à de rudes épreuves provoquées par des mouvements d'exodes forcés. Obligées de fuir les combats entre l'armée malienne et les éléments du MNLA dont elles sont les victimes collatérales. Il s'agissait en ce jour 26 février pour leurs parents résidants à Bamako de s'organiser pour mettre en place des mécanismes de sortie de crise et une chaine de solidarité en faveurs des nombreuses populations déplacées ou réfugiées dans les pays de la sous région.