Présidentielle sénégalaise : constat d’impasse de la mission CEDEAO-UA et appel à un vote dans le calme

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

L'ex-dirigeant nigérian qui tenait une conférence de presse après avoir entrepris une médiation entre les protagonistes du processus électoral à cause du climat de tension qui entoure ce scrutin, a appelé au calme lors de la présidentielle de dimanche au Sénégal.

L'absence de dialogue entre les deux partis persiste, a-t-il relevé. « Nous pensons que cela n'est pas bon pour ce pays", a-t- il ajouté, regrettant les menaces d'instabilité d'un pays réputé comme un « modèle de démocratie et de paix dans la sous-région ».

Entre demande de retrait de la candidature jugée anti constitutionnelle d'Abdoulaye Wade et de report de l'élection, l'opposition a campé sur ses revendications. De son côté, le pouvoir a refusé de céder à ces revendications.

- Advertisement -

"Nous sommes convaincus, bien que le temps nous fasse défaut, qu'il faut éviter que ce pays sombre dans le chaos", a dit Obasanjo.

En réaction à l'intention du président Wade de se maintenir aux affaires pour trois années supplémentaires en vue d'achever son projet de société pour le Sénégal et la proposition de neuf mois pour préparer la tenue d'une élection démocratique, Obasanjo a affirmé avoir proposé deux ans et que cette suggestion n'a pu prospérer auprès de ses interlocuteurs des deux bords.

La conférence de presse a été perturbée par un petit groupe de manifestants opposés à la candidature de Wade. "Please Mr President, Leave Our Country (S'il vous plaît Monsieur le président, veuillez laisser notre pays)", disaient-ils.

Comme membres de sa mission, l'ex-président nigérian est entouré des ex-Premiers ministres togolais Edem Kodjo (par ailleurs ex-secrétaire général de l'Organisation de l'Unité africaine, ancêtre de l'UA) et Koffi Sana.

Plus de 5 millions d'électeurs sénégalais sont appelés à désigner leur futur président pour les 7 prochaines années parmi 14 candidats dont le sortant Abdoulaye Wade.