Pendant ce temps l'incertitude plane sur une tenue sans heurts du premier tour du scrutin à cause de la vive tension provoquée par plusieurs journées de violentes manifestations, qui se sont soldées parfois par des morts d'homme à Dakar e tdans plusieurs autres grandes villes du pays.
Alors que la communauté internationale prêche l'organisation d' un vote transparent, juste et sincère, certains candidats et responsables du Mouvement du 23 juin (M23, partis d'opposition et société civile) estiment que les conditions de la tenue d'un scrutin ne sont pas réunies, demandent son report.
Le pouvoir pour sa part écarte cette possibilité et celle d'un éventuel retrait de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, objet des contestations de l'opposition.
Deux des principaux candidats de l'opposition, les anciens Premiers ministres Macky Sall et Moustapha Niasse rejettent aussi tout report. Ils appellent leurs concitoyens à se rendre massivement aux urnes pour démontrer que le présiden tsortant est minoritaire dans le pays.
La communauté internationale notamment le secrétaire général des Nations Unies, l'Union européenne, la France, les Etats-Unis, a invité les autorités sénégalaises à réunir les conditions de tenue d'un scrutin "transparent, justeet sincère" et appelle tous les acteurs politique à oeuvrer dans ce sens.
Poursa part l'ancien président du Nigéria, Oluségun Obasanjo, médiateur de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) poursuit ses consultations avec les différents acteurs de la classe politique et responsables d'associations de la société civile du Sénégal.
