Mali : des patrouilles de l’ armée malienne donne l’ assaut aux rebelles

Afriquinfos Editeur
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Du côté des assaillants, indique le document, l'armée régulière a dénombré une vingtaine de morts, des blessés, une dizaine de prisonniers et 4 véhicules ennemis récupérés avec un important lot d' armes, de munitions et de matériels divers. Et du côté des forces armées et de sécurité, "aucune perte n' est à déplorer", indique le communiqué.

Celui-ci conclu, "le ministre de la Défense et des Anciens combattants rassure les populations que les forces armées et de sécurité poursuivront leur mission de défense de l' intégrité territoriale et de sécurisation des personnes et de leurs biens sur l' ensemble du territoire national". Ces informations n' ont été ni confirmées ni démenties par des sources proches de la rébellion Touareg qui a essayé de contrôler villes maliennes ces dernière semaines avant d' être repoussée par les forces régulières du pays.

Toutefois, les autorités maliennes ne semblent pas avoir fermé la porte au dialogue. Ainsi, le 2 février dernier, le ministre malien des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maïga, s' est rendu à Alger afin de mener des discussions avec des délégués de "L'Alliance du 23 mai", dont des membres combattent contre l' armée régulière aux côtés du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) dans le nord du pays. Ce sont les premières tentatives de négociations des autorités maliennes avec des rebelles Touaregs, suite à la vague d' attaque dans plusieurs villes du pays depuis la mi-janvier.

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Anciens rebelles Touaregs (une ethnie du nord-Mali), les membres de l' Alliance avaient signé avec Bamako en 2006 les "Accords d' Alger" sous l' égide de l' Algérie, quelques mois après avoir repris les armes contre l' armée malienne. Malheureusement, ces accords de paix ont été mis à mal ces derniers jours. En effet, ces assaillants ont attaqué la ville de Ménaka le 17 janvier dernier, puis Tessalit, Aguelhok, Léré et Niafunké.

Plusieurs morts et blessés ont été déplorés dans les deux camps à l' issue de ces attaques, tandis que des milliers de personnes ont pris la fuite en direction de la Mauritanie ou du Niger.