Sénégal: Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay

Afriquinfos Editeur
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Q – Le gouvernement a interdit une manifestation de l’opposition aujourd’hui. Quelle est votre réaction ?

R – Nous réitérons ce que nous avons dit au cours des derniers jours.

L’enjeu essentiel de la situation actuelle du Sénégal est que le rendez-vous électoral auquel les Sénégalais sont appelés dans quelques semaines soit véritablement un succès, un succès pour le pays, un succès pour les Sénégalais, et un succès pour la démocratie sénégalaise. Nous rappelons un certain nombre de principes qui, au Sénégal comme ailleurs, doivent s’appliquer. Le premier est notre attachement au droit de manifester pacifiquement, et nous l’avons exprimé au cours du week-end ; le deuxième est notre appel à tous les acteurs sénégalais pour que le débat politique en cours se passe de manière apaisée, sereine ; enfin, le troisième point est le respect des règles du jeu qui sont établies par le droit et par le Conseil constitutionnel. Dans ce cadre-là, nous porterons le moment venu une attention tout à fait particulière au travail que va effectuer la mission d’observation de l’Union européenne sur les décisions qui ont été prises par le Conseil constitutionnel sénégalais au sujet de la recevabilité des candidatures. Ce qui nous importe c’est que le débat politique au Sénégal se passe de manière conforme au droit, de manière conforme au principe de ce qui doit prévaloir dans le cadre d’un débat démocratique, et de manière calme et sereine. Le rendez-vous auquel sont appelés les Sénégalais doit être un succès pour tous.

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Q – Ma question portait sur l’interdiction de la manifestation aujourd’hui.

Cela veut dire que vous ne critiquez pas cette interdiction ?

R – Notre attachement au droit de manifester pacifiquement, que nous avons rappelé lors d’une déclaration précédente, est toujours valable.

Q – Combien y-a-t-il de ressortissants français au Sénégal ?

Combien y-a-t-il de troupes françaises basées au Sénégal ?

R – S’agissant des troupes, je vous renvoie vers le ministère de la Défense.

S’agissant de la communauté française, elle compte environ 18.000 personnes, dont 53 % de binationaux.