Revue de la presse malienne du 1er Février

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

Les épouses, parents, et amis des militaires victimes des attaques survenues à Ménaka et Aguel'hoc sont en colère. Ils l'ont manifesté hier au cours d'une marche pacifique qui est partie du camp de Kati pour aboutir au carrefour des routes du Point G et de Kati. Cette manifestation était annoncée depuis quelques jours dans la presse et sur certaines radios de place. C'est aux environs de 9 heures que les marcheurs constitués essentiellement de femmes et de jeunes se sont rassemblés sur la place d'armes de Kati réclamant notamment que toute la lumière soit faite sur les événements survenus à Aguel'hoc, Ménaka et Andéramboucane. Rappelons à ce propos que le gouvernement qui avait évoqué "des atrocités" commises par "des djihadistes d'AQMI, des éléments du MNLA et d'autres assaillants", a déjà constitué une commission d'enquête en vue justement de "faire toute la lumière sur les évènements survenus à Aguel'hoc et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes".

L'Indépendant

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Dans le cadre de la déconcentration des infrastructures universitaires de notre pays, le Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé a procédé, le vendredi 27 janvier, à l'inauguration officielle de la nouvelle Université de Ségou. Le chef du gouvernement a, par la même occasion, participé à la  conférence de cette rentrée solennelle. La conférence, qui avait pour thème : "Formation académique de qualité et développement agricole" a été animée par le Directeur de l'Institut d'économie rurale (IER) le Dr Bino Témé. Plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement de la capitale des balazans pour cette inauguration. Il s'agit des deux ministres en charge de l'Education, de leurs homologues   de l'Agriculture, de la Communication, de l'Emploi et de  la formation professionnelle et de la Décentralisation. A ceux-ci, il faut ajouter la présence des recteurs et premiers responsables des grandes écoles. Et des étudiants avec à leur tête le Secrétaire général de l'AEEM, Ammadoun Traoré. Première du genre dans notre pays, après celle de Bamako, l'Université de Ségou fait partie des recommandations du Forum national de l'éducation. Qui, faut-il le rappeler, avait recommandé la construction des pôles universitaires au niveau des régions.

Le Républicain

Dimanche 29 janvier Jeamille Bittar a déclaré sa candidature à la présidence de la République, au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée dans une salle comble de l'Union africaine de l'Hôtel de Laïco de l'Amitié. Selon Jeamille Bittar, les défis sont certes nombreux et multiformes, mais ils ne sont pas hors de notre portée. La préservation de la paix et la stabilité de la région nord de notre pays font partie de ces défis. "Le dialogue doit faire place aussi à la fermeté, car la patrie est en danger", selon Jeamille Bittar. Vingt ans après l'avènement de la démocratie pluraliste, l'écrasante majorité de notre peuple continue de vivre dans la précarité, principalement les jeunes, à cause du chômage. "Lorsque je regarde l'immense potentiel que la nature nous offre (eaux de surface et souterraines, terres fertiles, cheptel riche et varié, gisement de minerais) et quand je mesure le bas niveau d'industrialisation de notre pays, je relève une lancinante injustice imputable non pas au génie de notre peuple, mais aux seuls gouvernants", s'insurge Jeamille Bittar.