Un dirigeant de la contestation de la candidatude de Wade entendu par la Police (opposition)

Afriquinfos Editeur
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Aucune indication n'a donnée sur les motifs  de cette enquête de police qui intervient au lendemain des  manifestations de protestation à Dakar et dans plusieurs villes de l'intérieur de protestation contre la candidature d'Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle du 26 février prochain.

M. Tine, par ailleurs président de l'Ong Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), dirige le M23 (regroupement des partis politiques, des organisations de la société civile et des indépendants).

Un policier a été tué vendredi soir à Dakar lors des échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre, après l'annonce par le Conseil constitutionnel de la validation de la candidature du président Wade à l'élection présidentielle.

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 Le Conseil constitutionnel a, après délibération, invalidé trois des 17 candidatures qui lui étaient soumises, dont celle de la vedette de chanson, Youssou Ndour.

 L'institution a estimé que le nombre de 10.000 signatures exigées pour les trois candidats indépendants n'était pas réuni.

 En plus de la candidature d'Abdoulaye Wade, les juges ont retenu notamment les candidatures de trois anciens Premiers ministres (Macky Sall, Idrissa Seck et Moustapha Niasse), des anciens ministres des Affaires étrangères (Cheikh Tidiane Gadio et Ibrahima Fall), des anciens ministres (Doudou Ndoye, Ousmane Tanor Dieng et Djibril Ngom), ainsi que celles de deux femme, la styliste Diouma Diakhaté et le professeur d'université Amsatou Sow Sidibé.

 Les candidats de l'opposition ont déposé sept recours devant le conseil pour l'invalidation de la candidature de Wade, 85 ans, élu en 2000 et réélu en 2007.

 Le camp du pouvoir a de son côté demandé le rejet de la candidature de Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Gadio et Macky Sall pour non paiement d'impôts.