Mali : vers "l’interpellation" de l’Etat devant les juridictions internationales suite l’adoption du nouveau Code des personnes et de la famille

Afriquinfos Editeur
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Réunies au sein d'un regroupement dénommé "L'espace d'échange, de Dialogue et d'actions des femmes du Mali", ces organisations estiment que le nouveau texte est anticonstitutionnel et ont évoqué un certain nombre de voies de recours à travers lesquelles elles entendent interpeller l'Etat malien, si leur gouvernement ne revient pas sur la décision.

Au niveau national, ces organisations citent la cour constitutionnelle, et aux niveaux sous-régional et international, elles citent la cour de justice de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), la cour africaine des droits de l’homme, la commission de l'Union africaine, entre autres.

"Nous n'allons pas rater l'Etat malien devant toutes ces juridictions", ont-elles indiqué.

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Evoquant leur déception, elles ont rappelé notamment "l'article 25 du code voté en 2009, qui stipulait que les Traités et Conventions régionaux et internationaux relatifs aux droits de la femme et de l'enfant ratifiés par le Mali s'appliquent. Cet article a été supprimé dans la version 2011".

Ces organisations ont juré de continuer à se battre même après la mise en oeuvre du nouveau code.